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Mes parents m’ont offert un Grand Tour d’Europe comme initiation à la vie, en 1968. Le bus Volkswagen modèle d’exportation, qui coûtait 1900 $ neuf, était un cadeau qui serait plus tard renvoyé chez moi et voyagerait aux États-Unis avec moi. Mon ami Randy et moi avons commencé notre voyage en Hollande, où nous avons vu l’appartement caché d’Anne Frank à l’étage, le célèbre quartier “rouge”, de nombreux canaux et tulipes et avons tout appris sur la fabrication du fromage Edam. La majeure partie de notre voyage, nous avons survécu grâce au fromage Edam.

La place d’Anne et les filles de la nuit nous ont fait forte impression. Dans les musées du nord de l’Europe, nous avons vu l’art de Van Gogh, Rembrandt, Raphaël, Da Vinci, Michel-Ange, etc., à Cézanne, Picasso, Fra Angelico, etc. – yada, yada, yada. Avant de quitter l’Allemagne, nous avons visité un immense et magnifique château en pierre de 853 après JC, Burg Hohenzollern, avec trois ponts-levis et un fossé. Cet endroit correspond à toutes les images que j’ai jamais eues d’un château. Les portes avaient dix pouces d’épaisseur ! Mais un jour que je n’oublierai jamais a été la visite du camp de concentration de Dachau. C’est maintenant un musée entièrement restauré, mais vous avez une idée de ce qu’il était autrefois – plein d’enfer.

Radeaux de plafond vu les vannes des chambres à gaz au niveau du sol, un beau papillon a croisé mon chemin devant les immenses crématoires. C’était comme voir la Belle et la Bête en même temps. En marchant dans la cour, des photos en noir et blanc de la taille d’un panneau d’affichage capturaient des images de prisonniers juifs émaciés entassés, morts et pourrissants. Comment des hommes peuvent-ils commettre de telles atrocités ? Y a-t-il un espoir pour l’humanité ? Existe-t-il vraiment un Dieu et, si oui, comment pourrait-il laisser cela se produire ? Voici quelques réflexions que j’ai eues en quittant l’Allemagne. Je n’avais que dix-neuf ans et je voyais tellement de choses.

Après avoir essayé des spaghettis dans le nord de l’Italie, qui ne ressemblaient en rien à ceux de maman, nous avons pris le ferry pour la Grèce, atteignant les ruines et l’Oracle de Delphes comme premier arrêt dans cette terre antique. Autour d’une bouteille de vin jaune qui ressemblait à de la pisse, un ancien marin grec m’a prophétisé. Il avait parcouru le monde et dit que j’avais l’air de venir du Chili.

Après avoir escaladé l’Acropole, où le Ve siècle av. Le Parthénon surplombe la ville d’Athènes, nous avons parcouru la partie ouest de l’Italie, en nous arrêtant à Rome, Pise et Florence. Le colisée de Rome semblait abriter la plupart des chats sauvages de la ville, car nous l’avons visité avant l’aube. Chez le pape, au Vatican, nous avons vu les fresques de la chapelle Sixtine où Michel-Ange avait peint le plafond d’un échafaudage allongé sur son putain de dos ! Encore une fois, nous avons fait encore plus de musées qui nous ont épuisés. Ces musées sont énormes toute la journée.

Nous devenions insensibles et épuisés par les maîtres de l’art occidental. Les catacombes chrétiennes souterraines, cependant, étaient obsédantes et amusantes à explorer. Ce labyrinthe de tunnels, long de huit miles, contenait des tombes et des salles de réunion secrètes. Un sentiment effrayant s’est déroulé pour moi là-bas. Ces premiers chrétiens savaient certainement creuser ! Il y avait 174 000 chrétiens enterrés autour de la Voie Apienne et Saint Sébastien, Pierre et Paul ont tous été enterrés ici aussi. Maintenant c’est loin !

Après avoir visité la tour penchée de Pise, Venise avec son eau noire du canal et David et Pieta de Michel-Ange à Florence, nous avons passé une longue journée dans les ruines de Pompéi à l’extérieur de Naples. Le mont volcanique Vésuve se profile toujours à l’arrière-plan. Le Vésuve est entré en éruption le 24 août 79 après J.-C. enterrant Pompéi dans les cendres. Cette ville archéologique était immense. Nous avons vu des corps gelés d’humains et de chiens, hurlant, alors que les cendres volcaniques les transformaient en pierre pour toujours. Pompéi nous a touchés comme l’avait fait le camp de concentration de Dachau – des souvenirs qui laissent une impression durable, certains étant même figés dans la pierre !”

Après avoir traversé la Riviera italienne, nous avons goûté à Monaco et à la Côte d’Azur, avant de nous diriger vers Barcelone, en Espagne. Ici, des répliques des navires de Colomb, la Pinta, la Nina et la Santa Maria, ont été amarrées pour être exposées. Nous avons été étonnés de voir à quel point les navires de la reine Isabelle étaient vraiment petits. Et nous avons entendu de la musique flamenco ici aussi. Les guitares et les talons étincelants des bottes Rapedo ont vraiment remué notre sang anglo. J’ai toujours aimé la musique espagnole et en Italie comme en Espagne, nous avons entendu Dear Delia de Tom Jones chanté par tout le monde et enregistré dans de nombreuses langues.

A Barcelone aussi, nous avons vu la célèbre équipe de ballet de Rudolf Noureev et Joan Fontaine se produire la nuit, dans une arène de corrida. Il détenait le record du saut en hauteur et du ballet de style longue distance et en 1968, ils étaient tous deux des superstars de renommée mondiale recevant beaucoup d’attention des médias. Nous avons été très bénis et chanceux de les avoir vus. Toujours dans la même arène de taureaux, nous avons vu six taureaux tués dans la danse de la mort du matador devant 34 000 personnes. C’était triste à regarder mais la foule l’a beaucoup apprécié. Au moins, ce sport horrible a eu une fin heureuse ; les orphelins ont mangé du bœuf fraîchement tué cette nuit-là.